Un sondage mensuel réalisé auprès des courtiers a mis en lumière les principales raisons de leur stress.
Le sondage mensuel des courtiers pour octobre 2024, mené en collaboration avec l’Association des courtiers financiers d’Australie (FBAA) et CoreData, a révélé que 40 % des courtiers ressentent une pression due à leur charge de travail. Ce travail de recherche vise à fournir une lecture continue du marché tout en permettant à la FBAA de cerner les besoins des courtiers pour soutenir son plaidoyer.
Un échantillon de 100 courtiers membres de la FBAA a été interrogé entre le 21 et le 28 octobre.
En plus de la charge de travail, 33 % des répondants, notamment les courtiers plus jeunes (moins de 50 ans), ont cité les pressions financières comme une source majeure de stress. Les courtiers de cette tranche d’âge se sont montrés plus affectés par ces deux facteurs que leurs aînés (52 % contre 29 % pour la charge de travail et 44 % contre 23 % pour les pressions financières).
Les stresses liés à la charge de travail étaient plus marqués chez les courtiers en finance que chez les courtiers hypothécaires (47 % contre 36 %), tandis que les politiques gouvernementales posaient davantage de problèmes aux courtiers hypothécaires (26 %) qu’aux courtiers en finance (18 %).
Cependant, les impacts du stress sur la santé physique et mentale ont globalement diminué, passant de 56 % en septembre à 44 % en octobre. Le rapport a révélé que la plupart des courtiers recherchent un soutien concernant le plaidoyer politique, la santé et la collaboration avec d’autres professionnels.
Concernant le plaidoyer politique, le rapport précise : « Les courtiers deviennent de plus en plus un service essentiel pour ceux qui recherchent un financement, pourtant nous sommes souvent traités avec mépris par certaines banques, médias et groupes de défense des consommateurs qui tentent de représenter ceux qui, dans notre communauté, sont les moins responsables de leurs comportements. »
« Le débat sur les rétrocessions est persistant et les prêteurs, avec leurs résultats incohérents, ternissent parfois notre réputation sans conséquence. Si un courtier embarrassait un prêteur, il serait immédiatement annulé ; en revanche, lorsque c’est un prêteur qui embarrasse un courtier, nous devons simplement encaisser. »
En ce qui concerne le niveau de soutien, les recherches n’ont pas révélé de différences entre les jeunes et les moins jeunes courtiers, malgré le fait que les plus jeunes se disent plus affectés par le stress. Les courtiers en finance se sentent plus soutenus (58 %) que ceux en hypothèques, qui affichent le niveau de soutien le plus bas depuis juin 2024, à 38 %.
[LIÉ : Meeting révolutionnaire sur les rétrocessions avec le ministre et le secteur]