Retour à un monde familier : le parcours de Candice Gallagher
Cet essai est basé sur une conversation avec Candice Gallagher, une marketeuse et créatrice de contenu britannique de 38 ans. Il a été abrégé pour plus de clarté.
J’ai grandi en Asie. Ma famille a déménagé à Singapour lorsque j’avais 8 ans. Nous y avons vécu pendant deux ans avant d’aller à Hong Kong pour six ans.
En tant qu’adulte, je voulais retourner et revivre cette expérience. En janvier 2019, sans emploi mais avec une clarté absolue, j’ai réservé un billet aller simple pour Singapour.
L’Asie, là où je devais être
Lorsque je suis revenue à Singapour en tant qu’adulte en 2019, j’ai travaillé dans une entreprise aujourd’hui disparue appelée Zilingo. Je suis rentrée brièvement au Royaume-Uni pendant le confinement lié à la COVID-19 en 2020, mais il est vite devenu évident que je devais retourner à Singapour.
J’ai obtenu un emploi dans une entreprise fintech nommée CardUp et je suis revenue à Singapour en septembre 2021.
Vivre à Singapour était confortable. Le temps est agréable, et il y a de nombreuses opportunités de voyager. C’est une ville multiculturelle, avec une excellente gastronomie.
Cependant, Singapour est une ville chère. Je dépensais environ 7 000 $ par mois : 4 000 $ pour le loyer et environ 3 000 $ pour les factures venant des restaurants, bars, supermarchés, voyages et autres dépenses.
Les rendez-vous en tant qu’expatriée, un vrai défi
Avoir des rendez-vous n’importe où dans le monde est difficile, et j’ai pris cela très au sérieux dans quatre pays : l’Angleterre, les États-Unis, Singapour et la Suisse, où j’ai obtenu mon master.
Mais à Singapour, j’ai constaté qu’il y avait très peu de personnes qui partageaient le même espace culturel que moi. C’était comme si j’essayais de pêcher dans un très petit étang.
Ensuite, j’ai vu une vidéo sur TikTok d’un groupe aux États-Unis qui avait organisé un événement de rencontres. J’ai posté une vidéo à Singapour en disant : "Hé Singapouriens, quelqu’un est avec moi ? Voudriez-vous venir à un événement comme celui-ci ?"
Puis, tout a pris de l’ampleur et j’ai fini par organiser un événement de rencontres appelé "Singlepore". C’était assez incroyable. Cela reflète un désir de connexions réelles et en personne.
Décider de revenir au Royaume-Uni
Je passe beaucoup de temps à réfléchir à la vie et au style de vie. À Singapour, je menais un style de vie que j’appréciais beaucoup.
Cependant, je commençais à me sentir insatisfaite de ma vie. Cela faisait plus de 18 ans que j’étais à l’étranger. Je voulais être près de mes amis du lycée et de l’université, alors j’ai décidé de rentrer chez moi.
Ainsi, en juillet, j’ai fait mes valises et suis rentrée au Royaume-Uni.
Cela m’a pris du temps pour arriver à cette conclusion, car j’avais déménagé à l’étranger à l’âge de 8 ans. L’idée "d’être juste une fille anglaise en Angleterre" a déclenché une sorte de crise d’identité. Je me suis demandé : "Qui suis-je si je ne suis pas expatriée ?"
Mais je pense que ce raisonnement sous-estime à quel point l’Angleterre peut être excitante et diversifiée.
Je ressens maintenant une envie de découvrir ce que cela signifiera de vivre en Angleterre. Je ne sais pas comment cela se passera, mais je vais essayer.
Rebecca Feugeres est Responsable Appui-Développement / Chargée de coordination du programme International , elle s’occupe des Actualités, de la Finance du Développement personnel et des sujets liés à l’entrepreunariat