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Pour avoir une validité, les prescriptions électroniques doivent comporter des éléments essentiels tels que l’identification du médecin ou du professionnel de santé, incluant son nom, son numéro d’inscription, sa profession, sa spécialité et son adresse. De plus, elles doivent inclure un code-barres, l’identification du patient (nom, caisse de sécurité sociale ou assurance maladie, date de naissance, numéro d’identité et sexe), ainsi qu’une description du médicament prescrit, précisant le nom générique ou la dénomination commune internationale, la présentation, la forme pharmaceutique et la quantité. Le nom commercial du médicament suggéré par le prescripteur peut également être ajouté. Enfin, la prescription doit contenir le diagnostic, la date d’émission et la signature numérique du professionnel.

Les plateformes auront pour mission de vérifier que les professionnels de la santé sont inscrits dans le Réseau Fédéral des Registres des Professionnels de la Santé (REFEPS) du Système Intégré d’Information Sanitaire Argentin (SISA). Elles stockeront les prescriptions émises dans des dépôts virtuels, permettant ainsi aux pharmacies d’y accéder pour fournir les médicaments requis par le patient. Cela signifie que les patients n’auront qu’à se rendre en pharmacie avec leur pièce d’identité et/ou leur carte pour récupérer les médicaments prescrits, comme l’a rapporté Apf Digital.

Il est important de noter que ces dépôts doivent respecter des protocoles techniques et administratifs garantissant une haute disponibilité et un stockage sécurisé des prescriptions durant la période prévue par la réglementation. Cela nécessitera des mécanismes solides de sauvegarde et de récupération de données face à d’éventuelles pannes ou incidents, tout en protégeant les droits des patients.

La prescription manuscrite demeurera valable, en tant qu’exception, uniquement dans les zones difficiles d’accès, sans connectivité ou en cas d’interruption du système. De plus, les prescriptions émises sur papier avant le 31 décembre 2024 pourront être utilisées dans le cadre de leur période de validité habituelle.

Cette mesure vise à faciliter le fonctionnement de l’écosystème de santé numérique prévu par la Loi Nationale sur les Prescriptions Électroniques (N° 27.553) de 2020, en accélérant le circuit de prescription et de délivrance de médicaments, et en simplifiant les démarches administratives. Le système de prescription électronique offre aux professionnels des outils pour prendre de meilleures décisions de traitement, réduit les erreurs d’interprétation et facilite l’accès aux médicaments en pharmacie.

Actuellement, 17 juridictions disposent d’une législation sur la prescription électronique. Parmi celles-ci, 11 ont adhéré à la Loi Nationale (Catamarca, Chaco, Corrientes, Entre Ríos, Jujuy, Mendoza, Misiones, Salta, San Juan, Terre de Feu, Tucumán), 4 possèdent leur propre loi provinciale (Buenos Aires, CABA, Chubut, La Rioja) et 2 ont un projet de loi provincial en cours (Río Negro, Santa Fe). Les 7 autres juridictions peuvent utiliser partiellement la Prescription Électronique, mais n’ont pas encore de loi provinciale. Parmi celles-ci, 4 ont adopté l’utilisation de la Prescription Électronique et un projet de loi est attendu prochainement (San Luis, Córdoba, Santiago del Estero, Santa Cruz), tandis que 3 sont encore en révision de leurs propositions de loi provinciale (La Pampa, Neuquén, Formosa).

Mon opinion

En examinant les défis liés à la mise en œuvre de la prescription électronique, il est évident que cette avancée représente non seulement un progrès vers la numérisation des services de santé, mais aussi une solution pratique pour les patients. L’accès simplifié aux médicaments pourrait significativement améliorer l’expérience de soin. Néanmoins, il est essentiel de s’assurer que les protocoles de sécurité et le respect des droits des patients soient respectés, afin de bâtir une confiance durable dans ce nouveau système.



  • Source image(s) : www.cndigital.com.ar
  • Source : https://www.cndigital.com.ar/index.php%3Fide%3Dvernota%26id%3D66415

By Marine Martin

Marine Martin, originaire de l’île Maurice, a débuté sa carrière comme conseillère bancaire avant de se faire un nom à New York. Passionnée par les marchés financiers internationaux, elle se spécialise dans les domaines de la banque, de la finance et du trading.

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