Selon la Première Enquête 2024 sur les utilisateurs de services de télécommunications, réalisée par l’Institut Fédéral des Télécommunications (IFT), 54,6 % des Mexicains ayant accès à Internet fixe sont prêts à entreprendre un “détox digital”. Ce phénomène témoigne d’une prise de conscience croissante concernant l’utilisation excessive de la technologie et son impact sur la vie quotidienne des utilisateurs.
Groupes d’âge en faveur du détox digital
Le groupe d’âge le plus enclin à effectuer une détox numérique est celui des 42 à 56 ans, avec un impressionnant 63 %. Ce groupe, connu sous le nom de “génération X”, a vécu tant sans technologie qu’avec son essor au cours des dernières décennies, lui conférant une perspective unique sur la vie avec et sans les dispositifs connectés.
En deuxième position, on trouve les jeunes de 18 à 26 ans, surnommés la génération “Z”, avec 54,5 % souhaitant réduire ou maîtriser leur usage technologique. Bien que cette génération ait grandi immergée dans le monde numérique, elle est également consciente des effets négatifs d’une utilisation prolongée des dispositifs et des réseaux sociaux. Le groupe suivant, constitué des 27 à 41 ans, présente une tendance similaire avec 52,3 %.
À l’opposé, seulement 38,8 % des personnes de plus de 57 ans souhaitent effectuer un détox digital. Ce chiffre indique que, bien que cette génération soit connectée, elle est moins encline à considérer la technologie comme un problème à réguler dans sa vie quotidienne, probablement parce qu’elle n’est pas aussi immergée dans l’écosystème digital que les groupes plus jeunes.
Pratique de la détox digitale
L’étude montre également que 10,3 % des utilisateurs d’Internet ont déjà pris un moment de déconnexion. Ce phénomène, gagnant en popularité ces dernières années, fait référence à la pratique de se déconnecter ou de limiter l’utilisation des technologies de l’information et de la communication (TIC), telles que les téléphones mobiles, les ordinateurs, les tablettes, et même les consoles de jeux vidéo. Cela inclut également la réduction du temps passé sur les plateformes numériques et les réseaux sociaux pendant une période déterminée.
Selon l’IFT, le détox digital implique de prendre conscience du temps excessif consacré à Internet, en particulier sur les réseaux sociaux, et d’adopter des mesures pour réduire ou contrôler ce temps. Ce processus peut varier, allant de la limitation de l’utilisation de certaines applications à la désactivation des notifications, tout en s’engageant dans des activités non liées à la technologie, comme sortir, lire ou pratiquer des loisirs.
Manque de connaissances sur le détox digital
Malgré l’intérêt croissant pour la déconnexion numérique, l’étude révèle que seulement deux personnes sur dix interrogées connaissent le terme “détox digital”. Ce manque de familiarité est particulièrement marqué chez les adultes de plus de 57 ans, où 91,3 % des participants ne sont pas familiers avec ce concept.
Ce faible niveau de connaissance parmi les seniors pourrait être expliqué par le fait que beaucoup d’entre eux n’utilisent pas les réseaux sociaux et les dispositifs digitaux avec la même intensité que les plus jeunes. Leur connexion au monde digital est souvent plus orientée vers la communication basique et l’accès aux services essentiels, plutôt que vers le divertissement ou l’interaction sociale en ligne.
Actions pour réduire l’utilisation de la technologie
L’enquête s’est également penchée sur les actions que les utilisateurs d’Internet ont mises en œuvre pour diminuer leur temps en ligne. Ainsi, 14,1 % des utilisateurs d’Internet fixe ont rapporté avoir essayé de réduire le temps passé à naviguer, avec les stratégies suivantes :
- Établir des horaires pour consulter les applications ou les réseaux sociaux (27,5 %).
- Désactiver les notifications sur les appareils (26,9 %).
- Se programmer des activités bénéfiques, comme faire de l’exercice ou lire, lorsqu’ils ne sont pas connectés (26,2 %).
Pour les utilisateurs de téléphonie mobile, 26,6 % ont mentionné avoir essayé de réduire le temps passé sur leur téléphone. Les actions les plus fréquemment citées comprennent :
- Se programmer des activités bénéfiques lorsqu’ils ne sont pas connectés (43,6 %).
- Éteindre ou ranger leur téléphone à des moments précis (13,6 %).
- Se donner des tâches ou du travail pour rester occupé et éviter les distractions digitales (8,3 %).
Le détox digital prend de l’ampleur parmi les utilisateurs d’Internet au Mexique, particulièrement au sein des générations plus jeunes et de celles d’âge moyen. Bien que la connaissance de ce concept demeure limitée, les initiatives pour réduire l’utilisation de la technologie explicite une préoccupation grandissante face aux effets d’une exposition excessive aux écrans. Ce changement de comportement indique une nécessaire quête d’équilibre entre vie digitale et déconnexion, afin de préserver le bien-être mental et physique des utilisateurs.
Notre opinion numérique
Le phénomène du détox digital constitue une réponse fascinante aux défis contemporains posés par l’usage accru des technologies. Dans un monde où l’hyperconnectivité est devenue la norme, il est intéressant de constater que des groupes d’âge variés prennent conscience des effets de leur dépendance numérique. Cette prise de conscience pourrait ouvrir la voie à des initiatives visant à promouvoir un meilleur équilibre entre les activités numériques et les interactions « réelles », essentiel pour le bien-être général de la population. Cependant, il reste essentiel de passer de la sensibilisation à l’action, afin de créer des environnements favorables à une déconnexion saine.
- Source image : saganoticias.com
- Source : La mayoría de usuarios de internet optan por detox digital
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Marine Martin, originaire de l’île Maurice, a débuté sa carrière comme conseillère bancaire avant de se faire un nom à New York. Passionnée par les marchés financiers internationaux, elle se spécialise dans les domaines de la banque, de la finance et du trading.