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Le gouvernement est convaincu qu’une telle initiative « garantit un écosystème de santé numérique efficace ».

Depuis ce mercredi, l’implémentation de la prescription électronique a été officialisée sur l’ensemble du territoire national, ce qui signifie que la prescription des médicaments devra désormais être effectuée exclusivement via les plateformes enregistrées dans le Registre National des Plateformes Numériques de Santé (ReNaPDiS).

Cette décision a été prise par le Ministère de la Santé de la Nation par le biais du Décret 345/2024, publié dans le Bulletin Officiel en avril dernier.

Pour que ces prescriptions électroniques soient valides, elles doivent comporter l’identification du médecin ou professionnel de la santé, incluant le nom, le numéro de licence, la profession, la spécialité et l’adresse ; un code-barres ; l’identification du patient (nom, organisme de santé, date de naissance, numéro d’identité et sexe) ; ainsi qu’une description détaillée du médicament prescrit, incluant le nom générique ou la dénomination internationale, la présentation, la forme pharmaceutique et la quantité des unités prescrites.

Il est également possible d’inclure le nom commercial du médicament recommandé par le professionnel prescripteur, comme l’a précisé le ministère dirigé par Mario Lugones. Enfin, la prescription doit mentionner le diagnostic, la date d’émission et la signature numérique du professionnel.

Les plateformes devront vérifier que les professionnels de la santé sont enregistrés dans la Réseau Fédéral des Registres de Professionnels de la Santé (REFEPS) du Système Intégré d’Information Sanitaire Argentin (SISA) et stocker les prescriptions dans des référentiels virtuels qui serviront de lien avec les pharmacies, permettant à ces dernières d’y accéder pour la dispensation des médicaments demandés par le patient.

Les patients n’auront ainsi qu’à se rendre en pharmacie munis de leur DNI (carte nationale d’identité) et/ou de leur carte de membre pour obtenir le traitement prescrit.

Protocoles

Les référentiels devront respecter des protocoles techniques et administratifs garantissant une haute disponibilité et garantissant le stockage des prescriptions durant la période stipulée par la réglementation.

Il a également été signalé que cela nécessite des mécanismes robustes de sauvegarde et de récupération des informations en cas de défaillance ou d’incidents, tout en protégeant les droits des patients.

La prescription manuscrite restera valable en tant qu’exception uniquement dans les zones difficiles d’accès, sans connectivité, ou en cas d’interruptions ponctuelles du système.

De plus, toute prescription émise sur papier avant le 31 décembre 2024 pourra être utilisée pendant sa période de validité habituelle.

Écosystème de santé numérique

Le gouvernement a précisé que l’objectif de cette initiative est de « rendre possible le fonctionnement de l’écosystème de santé numérique prévu par la Loi Nationale sur les Prescriptions Électroniques (N° 27.553) de 2020, en accélérant le processus de prescription et de dispensation des médicaments tout en simplifiant les démarches administratives.

De plus, le système de prescription électronique « offre aux professionnels des outils pour prendre de meilleures décisions de traitement, évite les erreurs d’interprétation et facilite la dispensation en pharmacie, améliorant ainsi l’accès aux médicaments ».

Actuellement, 17 juridictions disposent d’une loi sur la prescription électronique. Parmi elles, 11 adhèrent à la Loi Nationale : Catamarca, Chaco, Corrientes, Entre Ríos, Jujuy, Mendoza, Misiones, Salta, San Juan, Terre de Feu, Tucumán. Quatre possèdent leur propre loi provinciale (Buenos Aires, CABA, Chubut, La Rioja) et deux ont un projet de loi en cours (Río Negro, Santa Fe).

Quant aux sept juridictions restantes, bien qu’elles puissent utiliser partiellement la prescription électronique, elles n’ont pas encore de loi provinciale. Quatre d’entre elles soutiennent l’usage de la prescription électronique et devraient disposer d’un projet de loi prochainement (San Luis, Córdoba, Santiago del Estero, Santa Cruz), tandis que trois autres sont encore en phase d’examen de leur projet de loi provincial (La Pampa, Neuquén, Formosa). (DIB avec des informations de NA)

Mon opinion

Je considère que l’adoption de la prescription électronique marque une étape significative vers la modernisation du système de santé. Cet avancement technologique se traduit non seulement par un gain de temps pour les professionnels, mais également par une sécurité accrue pour les patients, en minimisant les risques d’erreurs de prescription. Cependant, il est important de veiller à ce que l’accès aux nouvelles technologies soit équitable dans toutes les régions, notamment celles qui manquent de connectivité.



  • Source image(s) : www.datoposta.com
  • Source : https://www.datoposta.com/la-receta-digital-ya-es-la-unica-modalidad-de-prescripcion-de-medicamentos/

By Marine Martin

Marine Martin, originaire de l’île Maurice, a débuté sa carrière comme conseillère bancaire avant de se faire un nom à New York. Passionnée par les marchés financiers internationaux, elle se spécialise dans les domaines de la banque, de la finance et du trading.

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