Le document recense plus de 21 900 espèces. Ce rapport souligne l’effort collectif de plus de 60 chercheurs dans la protection et la conservation de l’environnement.
La province de Misiones a présenté son premier Inventaire de la Biodiversité, un rapport essentiel qui synthétise les résultats de la première Table Technique sur la Biodiversité de la province, à laquelle ont collaboré plus de 60 scientifiques et techniciens. Réalisé sur une période de cinq mois de recherches de terrain et de laboratoire, ce travail porte sur la flore, la faune, les champignons et les microorganismes de Misiones, totalisant 21 940 espèces identifiées. La présentation a eu lieu ce vendredi au siège de l’Institut Misionero de Biodiversidad (IMiBio) à Posadas, en présence de nombreuses autorités provinciales et universitaires.
Viviana Rovira, présidente de l’IMiBio, a souligné l’importance du rapport comme un outil pour la gestion politique et éducative. “Les habitants de Misiones n’ont ni lithium, ni cuivre, mais ils possèdent une biodiversité exceptionnelle et de l’air pur, éléments fondamentaux pour la vie. Nous sommes la Capitale Nationale de la Biodiversité”, a-t-elle affirmé. Elle a également incité les participants à œuvrer pour la préservation des ressources naturelles de la province. Selon Rovira, ce rapport offre non seulement une cartographie actualisée de la biodiversité locale, mais doit également servir de fondement pour les futures politiques publiques en matière de conservation.
L’inventaire a également mis en évidence des découvertes de nouvelles espèces.
Ce rapport aborde une grande variété d’espèces : oiseaux, mammifères, reptiles, jusqu’aux plantes, champignons, bactéries et microorganismes aquatiques. Parmi les nouveautés du projet, Cecilia Miranda, chercheuse à l’IMiBio, a souligné pour Canal 12 les avancées concernant l’étude des champignons et des bactéries. “Ce travail ne se limite pas au terrain, il implique aussi le laboratoire. Pour certains groupes, comme les bactéries, nous utilisons des techniques moléculaires qui permettent d’identifier des espèces difficiles à détecter à l’œil nu”, a-t-elle précisé.
Le rapport a également mis en avant la découverte de nouvelles espèces, comme un chauve-souris récemment identifiée, qui enrichit les connaissances sur la faune locale. Miranda a déclaré que les chauves-souris, un groupe de mammifères inclus dans l’étude, ont fait l’objet de récentes découvertes. “Peu après la Table Technique, une nouvelle espèce de chauve-souris a été découverte à Misiones”, a-t-elle noté.
Technologie et IA au service de la science.
Du point de vue de la gestion, Emanuel Grassi, directeur exécutif de l’IMiBio, a mis en avant l’utilité du rapport non seulement pour les scientifiques, mais aussi pour les décideurs politiques. “Cet inventaire constitue un outil essentiel pour les prises de décisions, tant au niveau gouvernemental que dans l’élaboration de projets touchant aux secteurs du tourisme ou des entreprises intéressées par le marketing écologique”, a-t-il indiqué. Ainsi, la publication de ce rapport vise à informer le grand public sur les données recueillies et à encourager son utilisation comme ressource pour l’éducation environnementale et la prise de décision.
Par ailleurs, la technologie a joué un rôle déterminant dans la collecte et l’analyse des données. Miranda a noté que l’utilisation d’outils tels que la séquençage moléculaire et la géo-référencement a permis de rassembler des données plus précises. “La technologie nous aide considérablement, tant sur le terrain qu’en laboratoire, pour identifier et classifier les espèces avec une plus grande précision”, a-t-elle fait remarquer. Elle a également souligné que l’intelligence artificielle a été utilisée dans une moindre mesure, principalement pour l’analyse statistique et la différenciation entre les espèces similaires, mais a précisé que le travail de terrain reste essentiel.
Source : Canal 12 de Misiones
Mon opinion
En tant que professionnel du numérique, je trouve fascinant de voir comment des initiatives comme l’Inventaire de la Biodiversité de Misiones peuvent enrichir notre compréhension des écosystèmes locaux. Ce rapport ne se contente pas de recenser des espèces, il représente également un appel à l’action pour la communauté. En intégrant la technologie et la recherche scientifique, il établit une base pertinente pour des politiques futures qui pourraient avoir un impact significatif sur la protection de l’environnement. L’interaction entre science et engagement communautaire dans cette initiative pourrait inspirer d’autres régions à valoriser et préserver leur patrimoine naturel.
- Source image(s) : www.aimdigital.com.ar
- Source : https://www.aimdigital.com.ar/nacionales/misiones-present-su-primer-inventario-de-la-biodiversidad.htm
Marine Martin, originaire de l’île Maurice, a débuté sa carrière comme conseillère bancaire avant de se faire un nom à New York. Passionnée par les marchés financiers internationaux, elle se spécialise dans les domaines de la banque, de la finance et du trading.