“Une avancée majeure pour le monde du travail qui sera étudiée dans toutes les universités du globe”. C’est ainsi que Yolanda Díaz a qualifié sa proposition de réduction de la durée du travail vendredi dernier. Cette initiative phare du ministère du Travail vise à améliorer l’équilibre entre vie professionnelle et personnelle des employés.
La durée hebdomadaire passerait des 40 heures actuelles à 37,5 heures sans baisse de salaire. Cela n’interdit pas de travailler plus de 37,5 heures par semaine, mais en moyenne, le total annuel ne pourra en aucun cas dépasser cette limite.
De plus, les employés ayant actuellement un contrat à temps partiel compris entre 37,5 et 40 heures seront requalifiés en tant qu’employés à temps plein, ce qui leur assurera une amélioration salariale. Le ministère du Travail estime que cette mesure bénéficiera à plus de douze millions de travailleurs.
Contrôle horaire numérique
Pour garantir le respect strict de cette mesure, le ministère du Travail imposera aux entreprises de maintenir un registre numérique des heures travaillées par leurs employés. En outre, le droit à la déconnexion numérique sera garanti, les employés ne devant pas être joignables et ne recevant ni messages ni appels en dehors de leurs horaires de travail.
Sanctions sévères
Toutes les entreprises devront mettre en œuvre ces changements d’ici 2025, avec une date limite fixée au 31 décembre de l’année prochaine. Passé ce délai, elles s’exposeront à une amende de 10 000 euros pour chaque salarié se trouvant dans une situation irrégulière.
Mon opinion
Il est indéniable que cette initiative pour une réduction de la durée du travail soulève des questions fondamentales sur l’organisation du travail moderne. En cherchant à améliorer la qualité de vie des employés, le gouvernement pourrait favoriser non seulement leur bien-être, mais également leur productivité. Toutefois, la mise en œuvre de telles mesures devra être suivie de près, car les entreprises pourraient se sentir sous pression face à de nouvelles contraintes. La transition vers ce modèle doit se faire de manière collaborative pour assurer un bénéfice réel tant pour les employés que pour les employeurs.
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Marine Martin, originaire de l’île Maurice, a débuté sa carrière comme conseillère bancaire avant de se faire un nom à New York. Passionnée par les marchés financiers internationaux, elle se spécialise dans les domaines de la banque, de la finance et du trading.