Petits commerces : La solution idéale pour le transport d’articles sportifs encombrants

Tout a commencé lorsque j’ai eu besoin d’envoyer une planche de longboard de Christchurch à Tauranga. J’ai contacté une société de fret et cela aurait coûté 450 dollars. Étant issu d’un milieu sportif, notamment du kayak et du surf, j’avais une idée de la manière dont les objets sont manipulés, et je savais qu’il devait y avoir une meilleure solution. Je sais que de nombreuses personnes sont souvent en déplacement pour le travail ou le sport.

Il n’existait pas de plateforme où les gens pouvaient publier des objets à relocaliser. J’ai donc créé un groupe sur Facebook quelques jours plus tard et trouvé quelqu’un pour transporter ma planche à Tauranga, lui ayant versé 100 dollars alors qu’il se rendait déjà dans cette direction pour le travail, avec de la place dans son utilitaire.

Ce groupe Facebook a rapidement gagné en popularité, avec de nombreux membres postant des demandes de transport et partageant leurs itinéraires. À partir de là, j’ai organisé la création d’un site web, et le projet a progressé très rapidement.

Concernant la fiabilité des conducteurs, nous avons deux systèmes de vérification solides : le profil et la possibilité d’envoyer des offres uniquement après vérification. La confiance s’instaure naturellement entre les membres. Les utilisateurs commencent à bâtir leur réputation, semblable à un système de notation comme sur Uber, où plus ils réussissent, plus leur cote s’améliore.

Si trois personnes souhaitent transporter une planche de surf d’un point A à un point B, c’est souvent celui qui a déjà fait des transports qui sera choisi en premier. Cela dépend également de leurs possibilités de trajet, étant donné que ces conducteurs vérifiés voyagent déjà cette route pour des raisons professionnelles ou sportives.

Quant aux opportunités d’élargir les services à d’autres types d’objets, c’est clairement envisageable. Je vise à étendre l’activité en Australie l’année prochaine. Bien que notre niche soit axée sur les articles de sport, nous pourrions, une fois notre marché bien établi, envisager d’autres catégories, comme les meubles, les œuvres d’art, ou même les animaux de compagnie, ce qui est plutôt enthousiasmant.

Un des points forts de cette aventure a été de voir ce service permettre à des gens de se connecter et de s’entraider. Un exemple marquant est Nick, qui effectue un trajet mensuel entre Christchurch et Auckland depuis quelques années, tirant une remorque qu’il a personnalisée pour transporter une vingtaine d’articles par voyage. Il gagne environ 2000 dollars par trajet et utilise cet argent pour financer les vacances de sa famille, ce qui est vraiment gratifiant.

Pour ceux qui envisagent de se lancer dans l’entrepreneuriat, mon conseil serait de chercher à promouvoir votre produit ou service sans nécessiter d’importants investissements initiaux. Cela peut rendre le démarrage moins intimidant, car beaucoup pensent qu’un capital élevé est indispensable pour donner vie à une idée. En démarrant petit et rapidement, vous pourrez mesurer l’intérêt des gens pour votre produit ou service.