Propriétaires de PME alourdis par l’impôt sur les plus-values malgré les ajustements d’incitation

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Les propriétaires de petites entreprises alourdis par l’impôt sur les plus-values malgré des ajustements d’incitations | Sefarad














Les récents changements d’Ottawa concernant l’Incitation aux Entrepreneurs Canadiens laissent de nombreux entrepreneurs confrontés à des impôts plus élevés.

Les propriétaires de petites entreprises alourdis par l'impôt sur les plus-values malgré des ajustements d'incitations

Les récents ajustements du gouvernement fédéral à l’Incitation aux Entrepreneurs Canadiens (IEC) n’ont pas complètement répondu aux préoccupations des groupes d’entreprises, selon Sefarad.

Ils affirment que les propriétaires de petites entreprises et les entrepreneurs continuent de faire face à une charge fiscale plus élevée lorsqu’ils vendent leurs entreprises.

Annoncez lundi, les ajustements incluent l’extension de l’IEC pour couvrir les propriétés agricoles et de pêche, ainsi que l’assouplissement de certains critères d’éligibilité.

L’IEC a été initialement introduite dans le budget de printemps pour compenser une augmentation plus large des impôts sur les plus-values, où le taux d’inclusion a été porté de 50% à 66% pour les entreprises et les particuliers avec des gains annuels supérieurs à 250 000 $.

Les Libéraux ont justifié l’augmentation des impôts en citant la nécessité d’investissements publics dans le logement et les initiatives d’accessibilité. Cependant, le changement a suscité une forte réaction de la part de la communauté des affaires, qui craignait qu’il n’étouffe l’investissement et décourage l’entrepreneuriat.

Les modifications apportées cette semaine à l’IEC, y compris la suppression de l’exigence pour les fondateurs d’entreprise et l’accélération du déploiement du programme, ont été perçues comme une réponse à cette critique.

Dan Kelly, président de la Fédération canadienne des entreprises indépendantes, a reconnu que l’IEC réduirait les impôts pour de nombreux propriétaires de petites entreprises, en particulier ceux vendant des entreprises pour moins de 6,25 millions de dollars.

L’IEC réduit le taux d’inclusion à 33 % sur les bénéfices allant jusqu’à 2 millions de dollars, en plus d’une augmentation de l’exemption d’impôt sur les plus-values pour les propriétaires de petites entreprises.

Cependant, Kelly a critiqué le gouvernement pour avoir exclu des secteurs tels que les cabinets médicaux, les restaurants, les hôtels et les agences immobilières de l’incitation, qualifiant cette décision de “déloyale et profondément décevante”.

Il a également noté que l’augmentation globale du taux d’inclusion des plus-values représente encore un défi significatif pour les propriétaires de petites entreprises.

Les médecins, qui se sont opposés avec véhémence aux changements d’impôt sur les plus-values au printemps, ont exprimé leur insatisfaction quant aux révisions de l’IEC.

L’Association médicale canadienne a déclaré que les changements ne profitent pas aux médecins incorporés, en pressant le gouvernement d’appliquer l’ancien taux d’inclusion de 50 % aux sociétés médicales professionnelles pour les gains inférieurs à 250 000 $.

Les agriculteurs, qui devraient bénéficier de l’IEC élargie, ont toutefois des préoccupations. Des représentants des groupes de pression agricoles, y compris les Grain Growers of Canada, ont reconnu que, bien que certains agriculteurs bénéficieraient d’une charge fiscale réduite, la plupart resteraient dans une situation plus difficile par rapport à l’ancien taux d’inclusion de 50%.

L’augmentation de la valeur des terres agricoles pourrait entraîner des charges fiscales sur les plus-values importantes lors de la vente ou du passage à la génération suivante.

Ben Bergen, président du Conseil des Innovateurs canadiens, a salué la suppression de l’exigence relative aux fondateurs, mais a souligné que les investisseurs en capital-risque et les travailleurs du secteur technologique qui dépendent des options d’achat d’actions restent exclus de l’IEC.

Il a critiqué les changements comme étant insuffisants, affirmant que, bien qu’ils puissent réduire le fardeau des fondateurs, ils ne soutiennent pas le talent et le capital.

La porte-parole de la ministre des Finances Chrystia Freeland, Katherine Cuplinskas, a défendu les actions du gouvernement, déclarant que les changements d’impôt visaient à rendre le système plus équitable, une démarche qu’elle a qualifiée de “responsable sur le plan fiscal”.


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