Unissons nos forces pour éradiquer la violence dans le sport !

La Fundación Sin Fronteras Pro Mujer y Deporte (FUMUDE) ainsi que l’Association Respeto 360 (Prévention – Action – Accompagnement) ont signé un accord intitulé “Pour la Prévention de la Violence dans le Sport : Un Engagement de Respect Sans Frontières pour la Santé Mentale Mondiale”, dont l’objectif est de lutter contre la violence dans toutes les activités sportives.

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Cette initiative a été lancée à l’occasion de la Journée Internationale pour l’Élimination de la Violence à l’égard des Femmes. L’événement s’est tenu dans les locaux de la Confédération Sportive de Mexique (Codeme).

Azul Almazán, plongeuse de haut niveau et responsables du programme ‘Respeto 360’, a déclaré que l’objectif est d’unir toutes les associations et fondations pour élaborer un protocole unique qui devra être prêt dans un délai d’un an.

“Avec cet accord, nous travaillons tous ensemble. Il y a de nombreuses fondations et associations qui font du bon travail, mais chacune crée ses propres protocoles, certains étant plus avancés que d’autres”, a-t-elle précisé.

“Nous examinons qui a déjà avancé dans ce domaine, qui a testé différents protocoles, pour unir nos efforts. Au lieu de faire avancer 500 initiatives, nous préférons concentrer nos efforts sur une seule à la fois, avec les meilleures compétences disponibles”, a-t-elle ajouté.

Almazán a admis que peu d’athlètes osent signaler des violences qu’ils subissent, souvent parce qu’ils ne savent pas à qui s’adresser. Mais, si ce projet se concrétise, ils seront mieux informés sur les démarches à suivre.

“La violence dans le sport est alarmante et les statistiques le prouvent. C’est un problème qui semble silencieux, mais qui est bien présent. Peu de personnes lèvent la voix, présentent des dénonciations ou suivent des voies appropriées, car celles-ci ne sont pas clairement établies. Avec cette initiative, nous espérons que cela changera”, a-t-elle déclaré.

“Notre but est de rassembler pour que de nombreuses têtes réfléchissent autour d’un même accord et parlent le même langage, afin que nous puissions véritablement le tester. Nous devons travailler ensemble si nous voulons le bien du Mexique”, a conclu Azul Almazán.

Le premier pas pour éradiquer la violence dans le sport : Melody Falcó

Melody Falcó, directrice de l’INDE Nuevo León, a reconnu que la violence dans le sport est plus fréquente qu’on ne le pense souvent et que cela n’est pas un phénomène nouveau. Cette problématique dure depuis des années, et le principal obstacle est l’absence de protocoles efficaces pour l’éliminer.

Elle a précisé qu’avec la signature de l’accord par différentes associations pour établir une réglementation, un premier pas important a été effectué afin de mettre un terme à toutes les formes d’agressions.

“En ce qui concerne la violence dans le sport, il arrive parfois que nous ne sachions pas comment réagir. Nous devons analyser les situations problématiques. Nous en recevons beaucoup et tentons d’évaluer chaque aspect, mais nous manquons de certains outils pour apaiser les athlètes”, a-t-elle déclaré.

“Nous devons travailler à leur offrir un environnement plus sûr. Dans nos organisations, nous avons un chemin à parcourir vers un sport sécurisé, et cela passe par l’élaboration de diverses politiques annuelles, d’orientations claires pour assurer une pratique sécurisée de leur sport”, a-t-elle ajouté.

La joueuse de tennis a souligné qu’avec la signature de l’accord “Pour la Prévention de la Violence dans le Sport : Un Engagement de Respect Sans Frontières pour la Santé Mentale Mondiale”, on commence à voir se dessiner un projet permettant de réduire la violence dans le milieu sportif.

“Lorsque de la violence se produit dans le sport, il est courant que les cas soient portés devant des tribunaux classiques, car ils offrent une certitude juridique et des étapes claires à suivre. En revanche, dans le domaine sportif, chaque acteur a ses propres stratégies pour gérer les problèmes. Il est donc important de s’unir en tant que fédérations et instituts afin de prévenir, ce qui représente un premier pas crucial pour que ceux qui travaillent dans nos systèmes sportifs aient conscience des conséquences de leurs actions, une initiative qui sera sans doute bénéfique”, a-t-elle ajouté.