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La collaboration entre le secteur public, privé et académique vise à promouvoir la recherche, renforcer l’économie locale et établir la région comme un modèle de développement scientifique au niveau national.

La première réunion du Comité Régional de Science, Technologie et Innovation (CTi) pour le Développement, qui s’est tenue à l’Université Catholique du Nord (UCN), a marqué le début d’un effort proactif pour encourager la recherche et faciliter des synergies entre ces trois secteurs, consolidant ainsi un cadre stratégique pour faire face aux défis locaux et stimuler la croissance économique de la région.

Le Gouverneur Régional, Darwin Ibacache, qui préside le comité, a souligné l’importance de cette initiative pour l’avenir de la région. « Nous sommes ravis de la création de ce comité qui nous permettra de définir des orientations non seulement pour la gestion des fonds publics, mais aussi pour le développement économique de notre région. Cela nous fournira des lignes directrices stratégiques afin de progresser dans les domaines de l’innovation, de la science et de la technologie, dans lesquels nous avons pris du retard, mais que nous espérons établir comme un pôle majeur dans le pays dans les années à venir », a-t-il déclaré.

Ce comité, établi en vertu de la Loi de Renforcement de la Régionalisation, a pour mission de concevoir des stratégies intégrant les orientations nationales en matière de science et de technologie, tout en tenant compte des spécificités de chaque région.

Pour Carlos Olavarría, directeur exécutif de Ceaza et membre du CTi, « il est important de souligner l’importance de la création du Comité Régional de Science, Technologie et Innovation, chargé d’élaborer la stratégie dans ce domaine. L’innovation et la technologie sont des moteurs clés pour le développement régional, c’est pourquoi nous devons établir une stratégie à long terme qui définisse la direction que nous voulons donner à notre région ».

Le Comité comprend le Gouverneur, le président de la Commission de Science, Technologie et Innovation du Conseil Régional, les responsables des départements de la Science, de l’Économie et de l’Éducation, ainsi que trois membres désignés par appel à candidature, représentant des secteurs tels que l’académie, la recherche, l’entrepreneuriat et la société civile.

Le représentant du monde académique, Dr. Wolfgang Stotz, a ajouté que « nous sommes deux académiciens dans ce comité et, bien que nous appartenions à des institutions spécifiques, nous représentons le monde académique de la région, qui est restreint. Nous suggérons que, selon les sujets abordés, d’autres institutions académiques et chercheurs de la région soient invités, car ce comité intéresse l’ensemble de l’enseignement supérieur et la recherche à Coquimbo ».

Le secteur privé a également pris part à ce travail collaboratif, représenté par Rafael Quezada, directeur de l’Innovation et de la Durabilité chez Ecovista. « Il est essentiel de reconnaître le rôle des entreprises dans la science, la technologie et l’innovation. Leur participation dans ce comité permet d’aligner le développement académique sur la capacité des entreprises à ajouter de la valeur pour les personnes, ce qui est crucial pour le progrès de la région ».

Parc Scientifique et Technologique

Un des sujets à approfondir lors des prochaines réunions est l’étude de faisabilité du projet « Parc Scientifique-Tecnologique de la Région de Coquimbo », qui vise à établir un futur pôle régional axé sur les technologies durables, les énergies propres et le tourisme écologique et scientifique. Cet espace intégrera des laboratoires, des petites usines et des zones éducatives, favorisant le développement du capital humain et l’économie locale, en phase avec les stratégies de développement régional et national.

Selon le gouverneur Ibacache, « c’est l’une des initiatives que nous promouvons au sein du Gouvernement Régional, en collaboration avec le Seremi des Travaux Publics. Il s’agit d’un Parc Technologique à Coquimbo, réunissant les institutions dédiées à l’innovation, à la technologie et à la science, offrant l’infrastructure nécessaire pour encourager l’innovation dans notre région ».

L’étude de faisabilité examinera les capacités actuelles, identifiera les besoins spécifiques du territoire et proposera un modèle de gestion durable. Cette analyse inclura l’évaluation de cas réussis à l’échelle nationale et internationale, et devrait poser les bases d’un projet transformateur capable de dynamiser l’économie locale, de favoriser l’employabilité et de positionner la région comme un modèle d’innovation.

Avec un calendrier estimé à 300 jours, le Comité Régional de Science, Technologie et Innovation a ouvert la voie à une initiative qui promet de transformer le paysage technologique de la région. Ce parc ne sera pas seulement un espace physique, mais un symbole de collaboration et de vision à long terme pour toute la communauté.

Ma Vision

Je crois que l’effort de collaboration entre le secteur public, privé et académique constitue une voie essentielle pour le développement de l’innovation dans notre région. En intégrant ces différents acteurs, nous avons l’opportunité de créer un écosystème dynamique qui va au-delà des simples infrastructures. Cela pourrait engendrer des synergies productives, accroître la capacité de recherche et renforcer le lien entre la science et l’industrie. Adopter une approche inclusive et stratégique sur le long terme me semble crucial pour transformer ces initiatives en atouts concrets pour l’économie locale.



  • Source image(s) : ovallehoy.cl
  • Source : https://ovallehoy.cl/conforman-comite-regional-de-ciencia-tecnologia-e-innovacion/

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