La CTERA (Confédération des Travailleurs de l’Éducation de la République Argentine) a exprimé son désaccord face à la Résolution 10/2025 récemment adoptée par le gouvernement de Javier Milei. Cette décision constitue, selon l’organisation, une nouvelle offensive contre le développement scientifique et technologique de l’Argentine, affectant particulièrement les Sciences Sociales. Cette mesure ne touche pas seulement le domaine scientifique, mais impacte également le système éducatif national et, par extension, l’ensemble de la population, en limitant drastiquement les possibilités d’avancer dans la création de savoirs qui soutiennent le développement national et nuisent directement à notre souveraineté.
Il est regrettable que cette résolution ouvre la voie à la participation de “consultants” privés, au détriment des universités publiques qui jusqu’à présent ont joué un rôle crucial dans ce secteur. Cela signale un mouvement vers la privatisation de notre système de science et technologie, transformant le savoir en une marchandise accessible uniquement à ceux qui possèdent le pouvoir économique, plutôt qu’un bien public résultant d’un processus démocratique, mis à la disposition de tous les citoyens.
Dans ce contexte, notre syndicat enseignant demande le respect de la science et de la technologie nationales, ainsi que des institutions publiques qui sont essentielles au développement scientifique et technologique en Argentine. Défendre la science au service du peuple, c’est également défendre l’éducation publique, la santé publique et l’ensemble des droits sociaux et du travail que ce gouvernement semble vouloir réduire avec ses politiques d austerité et de soumission aux intérêts du marché.
Buenos Aires, 11 janvier 2025
Sonia Alesso
Secrétaire Générale CTERA
Miguel Duhalde
Secrétaire Éducation CTERA
Ma Vision
À mon sens, la question de la science et de la pédagogie est une pierre angulaire pour la société. La tendance actuelle à privatiser ces domaines met en péril non seulement l’accès au savoir, mais également l’avenir même des valeurs démocratiques. Le savoir devrait être un bien accessible à tous, non un privilège réservé à une élite économique. Il est impératif d’encourager un modèle qui valorise l’éducation et la recherche comme des biens communs, essentiels à la construction d’une société plus juste et inclusive.
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