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Des étudiants se regroupent pour améliorer leur lecture en anglais

Un nouveau document commun publié récemment par deux organisations, le Comité National d’Alphabétisation Efficace et The Reading League, met en lumière des accords essentiels sur l’enseignement aux étudiants de langue anglaise. Bien que ces organisations aient souvent eu des perspectives divergentes sur les méthodes d’enseignement de la lecture, cette déclaration vise à dissiper l’idée selon laquelle les élèves apprenant l’anglais n’ont pas besoin d’instructions fondamentales.

Les auteurs de ce document espèrent que leur initiative encouragera les décideurs politiques et les éditeurs de programmes éducatifs à prendre en compte les besoins spécifiques de ces étudiants. Kari Kurto, la directrice nationale des projets de science de la lecture à The Reading League, exprime l’espoir que les discussions autour de la science de la lecture ne soient plus perçues comme nuisibles pour les étudiants anglophones ou bilingues émergents. En mettant l’accent sur la formation des enseignants à intégrer ces élèves dès les premières étapes de l’apprentissage, elle souligne la nécessité de créer un environnement éducatif plus inclusif.

Martha Hernández, la directrice exécutive de Californians Together, a également félicité cette initiative. Elle a déclaré qu’il existait plus de convergences que prévu entre leurs objectifs respectifs : favoriser la compétence en lecture et en écriture en anglais et dans d’autres langues. Cependant, plusieurs intervenants soulignent que le défi reste grand, notamment en Californie où seulement 42 % des élèves de troisième grade atteignent le niveau de lecture attendu.

Le texte fait clairement état des compétences essentielles que les étudiants de langue anglaise doivent développer, notamment en phonétique, vocabulaire et compréhension. De plus, il souligne l’importance d’un accès à un enseignement bilingue, où les élèves peuvent apprendre à lire et à écrire dans leur langue maternelle tout en maîtrisant l’anglais.

Dans cette nouvelle approche, le document fait écho à la recherche en neurosciences qui prouve que la compréhension du sens des mots avant même leur lecture est fondamentale au développement des capacités de reconnaissance des mots. Les enseignant(e)s sont donc encouragé(e)s à établir des liens entre l’anglais et la langue maternelle des élèves, favorisant ainsi une approche d’apprentissage holistique.

Cette déclaration, qui a réuni plus de 190 signataires et 80 organisations, représente des mois de discussions approfondies. Étonnamment, lors d’une récente rencontre à Las Vegas, les participants ont constaté qu’ils partageaient plusieurs idées fondamentales, souvent en dehors des préjugés habituels associés à leurs spécialités respectives.

Ma Vision

J’imagine un système éducatif où l’apprentissage de l’anglais est non seulement une fin en soi, mais aussi un moyen d’enrichir l’identité culturelle des élèves. À l’heure où la diversité linguistique est de plus en plus valorisée, il est indispensable d’intégrer des méthodes d’enseignement qui respectent et célèbrent les langues maternelles des élèves. De cette manière, nous ne bâtissons pas seulement des compétences linguistiques, mais aussi des ponts entre cultures. La recherche et les meilleures pratiques devraient guider les politiques éducatives, afin de préparer les futurs citoyens à évoluer dans un monde multiculturaliste.



  • Source image(s) : www.hoy.com.ni
  • Source : https://www.hoy.com.ni/2024/12/28/defensores-de-los-estudiantes-de-ingles-y-la-ciencia-de-la-lectura-se-unen-a-declaracion-conjunta/

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