Nicola Fox occupe le poste d’Administratrice Associée à la Direction des Missions Scientifiques de la NASA depuis près de deux ans. Sa mission consiste à superviser les 155 missions spatiales sur lesquelles l’agence spatiale américaine travaille actuellement. Fox est informée de tout, du projet le plus modeste qui examine la formation des ouragans à la future arrivée des humains sur Mars.
Elle s’est récemment rendue au Complexe de Communications avec l’Espace Profond de la NASA (MDSCC) situé à Robledo de Chavela, à 70 kilomètres de Madrid, pour célébrer 60 années de coopération entre la NASA et l’Espagne. Ce centre de recherche est en charge de maintenir la communication avec les sondes et missions spatiales évoluant à de grandes distances. Grâce à des décennies de travail, il continuera d’opérer pendant encore 15 ans, suite à la récente extension des accords de coopération scientifique entre les États-Unis et l’Espagne en juin dernier.
Plusieurs médias et représentants gouvernementaux se sont rassemblés au MDSCC pour entendre Nicola Fox décrivre les futures missions de la NASA. Certaines de ses déclarations font écho sur les réseaux sociaux, présentant une vision optimiste des découvertes à venir en science.
La question cruciale que se pose Fox, à la tête de plus de 100 projets scientifiques, est de savoir s’il existe une forme de vie au-delà de notre planète. Elle souligne que toutes les missions ont leur importance, chacune contribuant à la grande fresque de la recherche scientifique. Concernant cette problématique, la responsable scientifique de la NASA a déclaré à ABC : « Il existe en effet des billions et des billions d’étoiles dans l’univers. Nous continuons notre recherche d’une planète orbitant autour d’une étoile similaire à notre Soleil, à une distance adéquate pour maintenir des conditions favorables à la vie, une planète rocheuse disposant d’une atmosphère. Je pense que nous découvrirons des signes de vie sur d’autres systèmes stellaires, à des milliards d’années-lumière d’ici. Il paraît peu raisonnable de croire que la Terre soit la seule planète de l’univers à abriter la vie. »
La NASA a fréquemment confirmé que l’objectif principal de l’étude des exoplanètes est de déceler des signes de vie, qu’elle soit passée, présente ou future, sur des corps célestes propices. Bien qu’aucune sonde ne se rendra vers ces mondes, même à long terme, la compréhension des mécanismes à l’origine de la vie s’avère cruciale pour la science sur notre planète. Parmi les près de 5 000 exoplanètes confirmées, seules quelques-unes présentent des caractéristiques de viabilité. Paradoxalement, le système le plus prometteur apparaît être TRAPPIST-1.
Dans les décennies à venir, la NASA mettra l’accent sur l’expansion de ses capacités opérationnelles, délaissant le temps de la Station spatiale internationale pour diriger tous ses efforts vers la Lune. La présence humaine continue sur notre satellite ne vise pas des objectifs touristiques ou économiques, mais serait essentielle à l’établissement de bases lunaires et à l’exploitation de ses ressources, nécessaires pour atteindre des destinations telles que Mars ou des lunes glacées comme Europe et Encelade.
Ma Vision
En tant qu’observateur attentif de l’évolution de l’exploration spatiale, je suis convaincu que nos efforts pour découvrir des signes de vie au-delà de la Terre marquent une étape cruciale dans notre quête de compréhension de l’univers. Il est fascinant de constater que chaque mission menée, qu’elle semble insignifiante ou non, ajoute une pièce au vaste puzzle de notre connaissance. De plus, le projet Europa Clipper pourrait fournir des réponses significatives sur les conditions propices à la vie sur d’autres mondes, mais il soulève également des questions plus larges sur notre place dans l’univers. Ainsi, alors que la NASA se tourne vers la Lune et au-delà, il est impératif que nous continuions à envisager les implications de ces découvertes pour l’humanité, tant du point de vue scientifique que philosophique.
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