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Photographie : Adriana González
Photographie : Adriana González

La reproduction sexuée entre organismes constitue un atout pour ces derniers, car, en plus d’être un moyen de perpétuer les espèces, elle joue un rôle crucial dans le maintien et l’enrichissement de la biodiversité dans la nature.

Cette pluralité biologique n’aurait pas été réalisable sans les différentes espèces se reproduisant par voie sexuelle, ce qui favorise également le partage de traits entre individus. C’est ce qu’ont confirmé plusieurs spécialistes en biologie lors de la conférence Sexo Salvaje, intégrée au programme de la FIL Ciencia.

Au cours de cet événement, la biologiste et communicatrice scientifique María Emilia Beyer ainsi que le biologiste Constantino Macías ont réfléchi aux fonctions du sexe dans la nature et aux diverses stratégies adoptées par les espèces pour favoriser les rencontres sexuelles.

« Le sexe est le moteur de la diversité biologique. Il se promeut parce qu’il instaure la diversité, ce qui se traduit par un système de paris sur différentes options ; si l’une échoue, l’autre réussit, ou du moins ne perd pas », a précisé Macías.

Ce dernier a souligné que la reproduction sexuée résulte de milliers d’années d’évolution et que, pour établir des conjoints, les espèces ont mis au point divers mécanismes pour identifier d’autres individus avec qui se reproduire.

Il a ainsi évoqué le cas des insectes, qui emploient des signaux chimiques pour rechercher leurs partenaires, où l’odeur joue un rôle essentiel dans cette quête.

En revanche, chez les humains, l’odorat n’est pas le sens prédominant, ce qui signifie que les prétentions fondées sur les senteurs ne sont pas courantes ; à la place, les interactions visuelles, semblables à celles observées chez les oiseaux, prennent le pas.

« La communication chimique constitue un moyen d’information puissant, qui se manifeste lorsque les circonstances le permettent, puis disparaît lorsqu’il n’y a plus de message à transmettre ; elle présente certaines avantages par rapport aux signaux visuels », a-t-il comparé.

María Emilia Beyer a mentionné que certaines espèces ayant moins de succès dans leurs prétentions recourent à divers « subterfuges » pour réussir à attirer une partenaire reproductive.

Constantino Macías a affirmé que cette technique peut être envisagée comme une autre façon pour les espèces d’attirer une partenaire reproductive potentielle et ainsi préserver leurs gènes pour la prochaine génération.

Toutefois, les caractéristiques utilisées par les espèces pour séduire peuvent également devenir un moyen d’attirer les prédateurs, dans des environnements où la discrétion est essentielle pour survivre.

« Cette dualité entre l’attraction des prédateurs et celle des partenaires est souvent celle qui équilibre les populations naturelles. Ainsi, courtiser représente un risque, une prise de risque », a spécifié Macías.

Ma Vision

En tant qu’observateur des dynamiques biologiques, il est fascinant de constater comment le sexe, au-delà de sa fonction reproductive, s’inscrit comme un processus évolutif clé pour la biodiversité. La manière dont les espèces se distinguent dans leurs stratégies d’attractionillustre la complexité des interactions naturelles. Ce qui semble, de prime abord, être une simple quête de reproduction, révèle en réalité un jeu d’équilibre entre survie et diversité. Dans cette dynamique, chaque choix de la part des espèces s’apparente à une réponse adaptative à un environnement toujours changeant, soulignant ainsi l’importance de chaque espèce dans le grand schéma écologique. Ce phénomène mérite notre attention tant il nous rappelle que la vie, dans toutes ses formes, est interconnectée et précaire.



  • Source image(s) : www.gaceta.udg.mx
  • Source : https://www.gaceta.udg.mx/sexo-salvaje-entre-organismos-en-fil-ciencia/

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