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Le Ministère du Travail et de l’Économie Sociale en Espagne s’emploie à réformer plusieurs aspects de l’emploi. Dès le début de 2024, le secrétaire d’État au Travail et à l’Économie Sociale, Joaquín Pérez Rey, a exposé une proposition visant à réduire la durée hebdomadaire de travail à 37,5 heures, sans diminution de salaire. L’objectif est que ces nouvelles mesures entrent en vigueur d’ici 2025.

En plus de la réduction du temps de travail, une réforme du système d’enregistrement horologique est également prévue. Le gouvernement espagnol souhaite garantir le respect des limites établies par la loi concernant le temps de travail des employés, et pour cela, il imposera à toutes les entreprises la mise en place d’un système numérique.

L’enregistrement horaire en 2025

Le Ministère du Travail souhaite que toutes les entreprises, quel que soit leur taille ou leur secteur d’activité, mettent en place un système d’enregistrement numérique accessible à distance, tant pour les employés que pour l’Inspection du Travail et de la Sécurité Sociale. En d’autres termes, les méthodes qui étaient auparavant autorisées, comme l’enregistrement sur papier, ne seront plus acceptées.

Cette mesure vise à prévenir la falsification des données concernant les heures travaillées par chaque employé, afin de respecter les nouveaux seuils légaux. De ce fait, le système sera numérique et accessible aux travailleurs, aux représentants syndicaux et à l’Inspection du Travail et de la Sécurité Sociale, qui pourra vérifier et contrôler les temps de travail des employés.

De plus, l’entreprise devra conserver les enregistrements pendant quatre ans, lesquels seront à la disposition des employés et des entités mentionnées. Le projet en cours de discussion ne fixe pas de limite hebdomadaire, mais se base plutôt sur le calcul annuel.

Que se passe-t-il en cas de non-respect des règles ?

Si une entreprise ne respecte pas la nouvelle législation, tant celle relative à la réduction du temps de travail qu’à la modification du système d’enregistrement, elle risque des amendes comprises entre 750 et 10 000 euros dans les cas les plus graves. L’inspection pourra sanctionner les entreprises en fonction du nombre d’employés concernés, et non pas à un niveau global, comme c’était le cas auparavant.

Notre Point de vue

Cette réforme, malgré ses implications techniques et administratives, montre les efforts de l’Espagne en matière de protection des droits des travailleurs. L’inclusion d’un système d’enregistrement numérique est une avancée qui pourrait servir de modèle pour d’autres pays européens. En effet, cela souligne l’importance croissante de la transparence et de la responsabilité dans le monde du travail, un enjeu vital à l’heure où les conditions de travail sont au cœur des préoccupations sociales. Une telle initiative pourrait également inciter d’autres gouvernements à suivre cette voie, renforçant ainsi la protection des travailleurs dans une Europe en constante évolution.



  • Source image(s) : as.com
  • Source : https://as.com/actualidad/sociedad/adios-a-fichar-como-lo-hacias-el-nuevo-sistema-sera-digital-telematico-y-traera-sanciones-a-las-empresas-n/

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